Liberté d'expression ! Oui, mais comment et jusqu'où ?
Débats 2020
La CIDE précise dans son article 13 : "L’enfant a droit à la liberté d’expression. Ce droit comprend la liberté de rechercher, de recevoir et de répandre des informations et des idées de toute espèce, sans considération de frontières, sous une forme orale, écrite, imprimée ou artistique, ou par tout autre moyen du choix de l’enfant. L’exercice de ce droit ne peut faire l’objet que des seules restrictions qui sont prescrites par la loi et qui sont nécessaires : a - au respect des droits ou de la réputation d’autrui ; ou b - à la sauvegarde de la sécurité nationale, de l’ordre public, de la santé ou de la moralité publiques."
⇒ Existe-il des limites à la liberté d'expression ? Faut-il poser des limites à cette liberté? La liberté d'expression d'existe-t-elle encore aujourd'hui ?
Quatre régions vont participer aux débats de cette année, triplant la visibilité des débats du COFRADE: en plus de l'Ile-de-France, Occitanie, Auvergne Rhônes Alpes et La Réunion.
Cependant, comme nous l'avons craint dès l'annonce du confinement, les débats finaux entre avril et début juin ne pourront pas se tenir comme prévu.
Les régions Occitanie et de La Réunion ont le projet de reporter avec leurs jeunes leur débat final en octobre. Pour la région Auvergne Rhône Alpes Côte d'Azur, le débat final avec des scolaires et des Jeunes Ambassadeurs du Défenseur des Droits aura lieu le vendredi 20 novembre 2020.
En Île de France, le débat final prévu le jeudi 28 mai chez le Défenseur des droits et à l'Assemblée nationale a été annulé et ne sera pas reporté à la rentrée scolaire de septembre, pour deux raisons: la première, les jeunes, lycéens en majorité, auront changé de classe. La seconde : difficile d'organiser en si peu de temps à Paris un débat et les Etats généraux prévus en novembre.
Pour garder et enrichir jusqu'à la rentrée de septembre la réflexion commencée, le COFRADE propose à tous les enseignants ou animateurs de son réseau de demander à des jeunes, qui seraient volontaires d'une classe ou d'un groupe deux solutions :
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de proposer aux jeunes de répondre à un questionnaire.
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de demander à des jeunes, qui seraient volontaires, d'une classe ou d'un groupe, d'être appelés pour une interview sur ce thème de la liberté d'expression par un membre du COFRADE ou des JADE selon une procédure très précise respectant l'esprit des débats du COFRADE.
Ce recueil de la réflexion des jeunes servira de base aux Etats généraux des droits de l'enfant qui devraient se tenir sur ce thème en décembre 2020 et dont nous t'informerons dès que ce projet se mettra en place.
Gardons espoir au nom des droits de l'enfant. Prenez soin de vous !